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d'améliorations, il fit abattre et réédifier _une par­tie du château de la Chevrette, én vendit les oran­gers et les plants de mûrier, en coupa inutilement les beaux arbres, puis, tout à'coup, dégoûté de son œuvre, il abandonna les travaux commencés et laissa ce superbe domaine complètement ravagé et ayant perdu une partie de sa valeur.
Peu de temps après, M"° Verrière ayant manifesté le désir d'habiter une maison à la campagne, il fit l'emplette d'un domaine à Epinay, acceptant'sans examen le prix extrêmement exagéré qu'on lui en demandait, y fit pour plus de 3o,ooo livres de réparations ou d'embellissements, lé meubla somp­tueusement, et-y installa M"0.. Verrière et sa sœur, sous les noms de M"es'd'Orgemont et de Furcy, et eut enfin l'audace de les conduire chez le.curé du .village et de les lui présenter comme des dames de la haute société parisienne.
On menait assez joyeuse vie à Epinay, mais, bientôt, comme ni le vendeur du domaine, ni les ouvriers chargés des réparations, n'avaient été payés, le fermier général se vit sous le coup d'une saisie. Pour échapper à cette triste éventualité, il fut obligé de demander à sa femme de vouloir'